Recherche par auteur : Miano, Léonora
10 résultats.
Lu par : Gilles Orfeuvre
Durée : 6h. 56min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 70076
Résumé:Léonora Miano n’est pas une Afropéenne (afro-européenne). Ceux qui se définissent ainsi ont grandi en Europe. Marquée par l’Afrique subsaharienne, la sensibilité de l’auteur se distingue de celle des Afropéens. Ceux-ci se sont construits en situation de minorité. Ce qui détermine la perception de soi, complique l’identification et la solidarité entre Afropéens et Subsahariens. La France identifie à l’Afrique tous ses citoyens d’ascendance subsaharienne, privilégiant les natifs de ce continent. Cela ne favorise pas l’ancrage des Afropéens dans leur pays, leur capacité à se sentir responsables de son destin. Pourtant, ceux qui se sont donné un nom – Afropéens – dans lequel Afrique et Europe fusionnent, s’ils sont fidèles aux implications de cette association plus qu’à leur amertume, peuvent incarner un projet de société fraternel, anti-impérialiste et anti-raciste. Dans une France en proie aux crispations identitaires, la perspective afropéenne apparaît encore comme une utopie. De part et d’autre, la tentation du rejet est puissante.
Lu par : Tessa Poutrel
Durée : 4h. 1min.
Genre littéraire : Roman d'amour
Numéro du livre : 24872
Résumé:Qu'est-ce qui fait courir les personnages de Blues pour Elise ? C'est l'amour ! Celui qu'on désespère de trouver, comme Akasha qui ne se remet pas d'une peine de coeur. Celui qu'on croit avoir perdu, comme Amahoro, dont le compagnon a pris ses distances. Celui qu'on n'attendait pas, comme Shale, follement éprise d'un homme peu avenant. Celui dont on doute soudain, comme Malaïka, paniquée à la veille de son mariage. A travers le parcours de ces quatre femmes et de leurs proches, Blues pour Elise dresse le portrait coloré, urbain et charnel de la France noire. Celle qui, loin des clichés misérabilistes, adopte le mode de vie bobo, se nourrit de graines germées, se déplace en Vélib', recourt au speed dating pour rompre la solitude. Roman de société, Blues pour Elise parle avant tout d'amour. Celui de soi, celui de l'autre.
Lu par : Martine Moinat
Durée : 6h. 37min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14611
Résumé:Après la guerre qui a ravagé le pays, le Mboasu est exsangue. Incapables de prendre soin de leurs enfants, les parents les chassent, les accusant d'être la cause de leurs malheurs. C'est dans ce contexte que la petite Musango se retrouve à la rue. Enlevée puis vendue par des trafiquants, elle est séquestrée par des proxénètes qui dissimulent leur odieux trafic derrière les activités d'une secte religieuse. Dans ce pays en proie à une misère morale et matérielle sans précédent, les charlatans de tout acabit font en effet fortune. Pour retrouver sa mère, Musango s'enfuit et traverse une ville frappée de folie. Pendant son périple, elle s'adresse à sa mère. Leur histoire intime se confond avec celle d'une société inapte à envisager son futur. Musango représente tous ceux qui, comme elle, doivent se construire sans références. Retrouvera-t-elle cette mère, symbole d'une Afrique à la dérive ?
Lu par : Madiana Roy
Durée : 10h. 35min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 33581
Résumé:Nous sommes dans la zone côtière de l'Afrique subsaharienne, peut-être au Cameroun. Quatre voix de femmes, s'adressant au même homme, Dio, se succèdent pour composer les quatre parties de ce roman choral : celle de sa mère, Madame ; celle de la femme à laquelle il a tourné le dos parce qu'il l'aimait trop et mal, Amandla ; celle la femme avec laquelle il avait choisi de vivre parce qu'il ne l'aimait pas, Ixora ; celle de sa soeur, Tiki. A partir de leur adresse à ce destinataire unique, ces femmes nous racontent leur vie et relatent parfois les mêmes épisodes d'un point de vue différent, dans une langue différente, avec un arrière-monde culturel, une personnalité et une sensibilité différentes. Ce qu'elles ont toutes néanmoins en commun : une part amputée, un secret refoulé, une enfance douloureuse, un désir sacrifié, une ascendance inavouable... Et confusément, pesant sur leurs épaules depuis la nuit des temps, le double fardeau de la colonisation et d'une féminité asservie. Madame, épouse d'Amos Mususedi, fils du célèbre administrateur colonial Angus Mususedi, n'a pas toujours été cette patricienne corsetée dans la bienséance bourgeoise, qui désavoue le choix qu'a fait son fils de ramener au pays Ixora, jeune veuve mère de famille, et qui fera tout, absolument tout, pour que cette femme "sans généalogie", descendante d'esclaves, n'épouse pas son fils Dio. Amandla, la première femme de la vie de Dio, qui venait elle aussi "du Nord" (l'Europe) et qui fut elle aussi en butte à l'ostracisme racial et social de Madame, est une femme sensuelle qui découvre le plaisir avec son amant Misipo, se passionne pour le vitalisme kémite et devient une activiste afrocentrique. Ixora, Européenne née de parents caribéens, n'est pas la personne que nous a présentée Madame au premier chapitre : elle saura découvrir l'amour et la liberté dans les bras d'une femme. Tiki n'est pas que cette jeune fille nantie élevée dans le confort et vivant en Europe : les scènes primitives de son enfance déterminent en partie la sexualité peu conventionnelle qu'elle s'est choisie...
Lu par : Madiana Roy
Durée : 12h. 39min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 35688
Résumé:On se souvient que Crépuscule du tourment 1, Melancholy, mettait en scène quatre voix de femme s’ adressant successivement au même homme. Un chœur convergeant vers un centre silencieux. La structure de Crépuscule du tourment 2, Héritage, est absolument symétrique : elle part de l’intériorité de cet homme, autour duquel gravitent d’autres hommes subsahariens, vivants, morts ou entre les deux états : Les ascendants (un grand-père paternel ayant collaboré avec le régime colonial, un père violent à l’égard de son épouse mais tendre avec ses enfants…) ; Shrapnel, l’unique ami décédé dont il a adopté le fils ; Continent Noir, une manière d’ange terrestre dont la demeure lui sera un refuge, et d’autres encore. Amok et Schrapnel ont vécu en Occident et les questions d’identité, de race, de masculinité et de sexualité sont problématiques pour eux. C’est tout le parcours de ce livre : comment accepter un héritage, aussi pesant fut-il, pour être en mesure de le transformer ?
Lu par : Isabelle Chabanel
Durée : 6h. 20min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14861
Résumé:Ayané est née à Eku, petit village du sud du Cameroun où rien n'a a priori changé depuis des millénaires. Sa mère 'étrangère' et son père 'évolué' l'incitent à partir finir ses études en France. A son retour, elle n'est pas la bienvenue : les anciennes pensent qu'elle n'est qu'une sorcière. Pire : des patriotes du nord prennent les habitants en otage et les contraignent, sous couvert de renouer avec les traditions, à se livrer à un sacrifice humain. Comment le village va-t-il réussir à surmonter cette terrible épreuve ?
Lu par : Marie-Noëlle Bardy
Durée : 6h. 42min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19997
Résumé:« Si leurs fils ne sont jamais retrouvés, si le ngambi ne révèle pas ce qui leur est arrivé, on ne racontera pas le chagrin de ces mères. La communauté oubliera les dix jeunes initiés, les deux hommes d'âge mûr, évaporés dans l'air au cours du grand incendie. Du feu lui-même, on ne dira plus rien. Qui goûte le souvenir des défaites ? ». Nous sommes en Afrique sub-saharienne, quelque part à l'intérieur des terres, dans le clan Mulungo. Les fils aînés ont disparu, leurs mères sont regroupées à l'écart. Quel malheur vient de s'abattre sur le village ? Où sont les garçons ? Au cours d'une quête initiatique et périlleuse, les émissaire du clan, le chef Mukano, et trois mères courageuses, vont comprendre que leurs voisins, les BWele, les ont capturés et vendus aux étrangers venus du Nord par les eaux.
Lu par : Paula Viala
Durée : 5h. 37min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 36629
Résumé:Les contributeurs témoignent de leur expérience en tant que Noirs dans la France contemporaine. La directrice de l'ouvrage a mené ce projet dans un contexte de violences policières mais les participants évoquent divers sujets comme leurs relations amoureuses, leur rapport à la France, ou encore le regard porté sur leur corps.
Lu par : André Cortessis
Durée : 19h. 24min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 66305
Résumé:Le lieu : Katiopa, un continent africain prospère et autarcique, presque entièrement unifié, comme de futurs Etats-Unis d’Afrique, où les Sinistrés de la vieille Europe sont venus trouver refuge. L’époque : un peu plus d’un siècle après le nôtre. Tout commence par une histoire d’amour entre Boya, qui enseigne à l’université, et Illunga, le chef de l’Etat. Une histoire interdite, contre-nature, et qui menace de devenir une affaire d’Etat. Car Boya s’est rapprochée, par ses recherches, des Fulasi, descendants d’immigrés français qui avaient quitté leur pays au cours du XXIème siècle, s’estimant envahis par les migrants. Afin de préserver leur identité européenne, certains s’étaient dirigés vers le pré carré subsaharien où l’on parlait leur langue, où ils étaient encore révérés et où ils pouvaient vivre entre eux. Mais leur descendance ne jouit plus de son pouvoir d’antan : appauvrie et dépassée, elle s’est repliée sur son identité. Le chef de l’Etat, comme son Ministre de l’intérieur et de la défense, sont partisans d’expulser ces population inassimilables, auxquelles Boya préconise de tendre la main. La rouge impératrice, ayant ravi le cœur de celui qui fut un des acteurs les plus éminents de la libération, va-t-elle en plus désarmer sa main ? Pour les « durs » du régime, il faut à tout prix séparer ce couple…
Lu par : Jeanne Laurent
Durée : 4h. 19min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 73611
Résumé:Écrit il y a plus de vingt ans, ce roman relate la période au cours de laquelle Léonora Miano, jeune mère de 23 ans sans domicile ni titre de séjour, fut accueillie avec sa fille dans un centre de réinsertion et d’hébergement d’urgence du 19e arrondissement de Paris. C’est en fréquentant la rudesse de ses marges qu’elle a le plus intimement connu la France…